jeudi 4 décembre 2008

"... aux couleurs de l'été Indien" dixit Joe



Bon bon bon, on en était où ? Ca fait un petit bout de temps qu’on a pas donner de nouvelles.

Les premiers jours de la semaine dernière, nous avons commencé nos recherches de logements. Ya quand même pas mal d’offres, c’est rassurant, merci la défiscalisation qui fait fleurir des cases ici et là plus que de raison.
Sinon niveau véhicule on loue une petite Twingo qu’on se tate à acheter, elle a tout pour plaire, la planche rentre nickel, seulement elle paraît essoufflée dans les lacets pentus qui mènent aux sommets environnant. Donc a voir... Pas de diesel en général vu que le gazoil est de piètre qualité, par contre l’essence ici est au même prix sur toute l’île, on se demandait d’ailleurs pourquoi les stations services n’affichaient pas leurs prix : c’est pareil partout et pour n’importe quel distributeur, 1,45 le litre de SP.

On a également changé de numéro de mobile pour info:
Flora +262 6 92 94 54 98
Tonio +262 6 93 50 64 10
On a choisi Only l’opérateur le moins cher, contre l’avis général car le réseau ne serait pas très fiable. Pour le moment on se contente de la carte rechargeable histoire de voir ce que cet opérateur vaut par rapport à SFR et Orange Réunion.

Niveau boulot on s’y met doucement, j’ai repéré les structures qui existent dans le coin, et Antoine commence à sombrer dans le rhum et la zamal… humour biensur. Priorité à toute la paperasse administrative, et début de prise de contact avec les acteurs locaux (surtout les planchistes et autres surfeurs hum !).

Entre toutes ces recherches, cette paperasse, enfin les trucs de la vie courante, on s’est tout de même accordé des moments de détente et de visite. Eh faut bien qu’on arrive à se repérer dans notre nouvel environnement gast!

Le lagon de St Pierre
Tout d’abord après un examen approfondi de notre ville de résidence, on s’est aperçu des richesses de la faune et la flore « abyssale » du lagon de St Pierre : voici en image ce que l’on peu y observer avec de l’eau jusqu’au nombril. Désolé mais pour les noms scientifique il faudra attendre un peu, on est pas très sur de nous.








Le Sud Est sauvage
Puis, première excursion vers la côte Est , une nature beaucoup plus riche, plus verte avec un côté sauvage se déploie le long de la route : c’est presque la forêt primaire. Petit picnic à Cap Méchant dans le sud, au bord de la mer.

Pas de plage ni de lagon, les vagues déferlent directement sur les rochers, seule une piscine d’eau de mer permet aux familles de s’y baigner. Le délire des jeunes du coin c’est de nager jusqu’aux rochers, s’y poser et attendre grosse déferlante vienne tout balayer pour sauter dans l’eau, en essayant d’éviter les grosses roches posées ici et là. Les oufs !

Ensuite, on continue la route, toujours entourée d’arbres, de fleurs, d’une nature luxuriante. Et au détour d’un virage, BAM !



C’est le Grand Brulé. La nature a disparue, laissant place à la coulée de lave de 2007 qui a tout ensevelie sur son passage. Les photos ne rendent surement pas mais ça fait vraiment bizarre. D’un seul coup, il n’y a plus qu’une impressionnante coulée de lave, qui part du volcan, pour se déverser dans l’océan. La route (reconstruite depuis) continue et traverse les différentes coulées de lave successives.


Après la lave, l’eau…
Arrêt à l’anse des cascades, petite palmeraie au bord de la mer, enclavée dans la montagne et où se déversent plusieurs cascades. Rafraîchissant et reposant…





Plus loin, la mythique église de Notre Dame des Laves, épargnée par une grande coulée de lave en 1979, qui a contournée le bâtiment. La lave est entrée dans la chapelle et s’est arrêtée dans l’allée centrale. Beaucoup crient encore au miracle.



Et ici, même la statue de la vierge à le droit à son ombrelle. C’est vrai que le soleil tape fort…

Puis léger détour par le pont suspendu de la rivière de l'Est, en ce moment à sec, autant vous dire que la vue et le vide entre les lattes de bois y sont impressionnantes. Bord à bord avec celui ci, un pont plus moderne le remplace, la DDE l'a déclaré hors norme pour le passage des voitures.



Nous avons continué jusqu’à St Benoît, où la côte est plus découpée, quasi inaccessible à la baignade, et pas mal polluée…avec un poil plus de requins qu'à l'ouest. brrrrr


Au passage, petit aperçu de la mixité religieuse sur l'île, entre église, temples hindous et mosquées:




Le Maïdo et les 3 bassins
Dimanche : Allez hop ! Motivés par nos collocs bretons (Didier et Corinne), nous voilà levés aux aurores (5h du mat quand même !) pour nous rendre au mont Maïdo. La route interminable et pleine de virages, grimpe jusqu’à près de 2000m d’altitude. Mais on avait pas très bien choisi notre jour…. C’était gavé de monde car y’avait une course de VTT de descente (les malades !) et surtout c’était pas mal nuageux… On a quand même pu apercevoir le cirque de Mafate en contrebas, avant d’être totalement dans les nuages. On voyait plus à 10m. Donc pas de rando ici !


On redescend dans l’idée d’aller au bassin des Aigrettes. On s’est un peu galéré à trouver la route et finalement, le site est entouré de grillages, bardé d’écriteaux interdisant l’accès… Mais on nous la fait pas ! Vu le nombre de voitures garées devant, il a pas l’air si fermé que ça leur site ! On demande et obtenons confirmation : tout le monde y va quand même…Et nous aussi !


Après avoir suivi un petit canal et être passé sous un grand portail on arrive à la cascade et son bassin.



Petit pic nique et zou ! Direction l’autre bassin, plus bas, le dénommé « trou bleu ». Le chemin est difficile à trouver, un peu gadoueux et abrupte, mais ça vaut le détour. Après avoir contourné la grande tente posée en plein milieu de la forêt d’un vendeur de bijoux artisanal (la blague ! en plein milieu de rien, le mec a décidé de créer son commerce de bijoux…), on arrive enfin au bassin. L’eau est bleu vert et tout autour une forêt de bambous. Et pas des petits bambous. Non, des trucs énormes ! Superbes !


En remontant, Antoine s’est fait un petit trip « je suis un homme et j’aime la nature ». Petit aperçu des petites bêtes qu’il a photographiées…






Saint Leu
On ne pouvait pas être à La Réunion sans voir le cultissime spot de St Leu et sa fameuse gauche. Pour les novices, c’est la vague qui déferle toujours par le côté gauche quand in la surf, donc vers la droite quand on la regarde du bord (voilà que j’me prend pour une surfeuse qui s’y connaît…) Une ville super sympa, plein de trentenaires sportifs, cool, bronzés surfeurs, et peuplée de Lorientais à ce qu’il parait… Aloha !



Puis couché de soleil sur la plage.


Ravine Blanche
Alléluia ! Antoine s’est enfin défloré du vent et des vagues Réunionnaises ! Première nav à Ravine Blanche, le fameux spot de St Pierre, qui paraissait tellement impressionnant. Pfou ! En réalité c’est super accessible (enfin ce jour là), super facile, finger in ze noze, génial, géant,… ! Antoine s’est élancé, tel un wave rider accompli et connaisseur, défiant Eole, les vagues, les oursins, les requins,… Non je charrie un peu là ! Résumé de la session de ouf (c’est Antoine qui va la faire, faut pas pousser, j’ai pas encore tout retenue…) :

Enfin, La ravine s'est laissée dompter à l'occasion d'une session très accessible pour tous, (donc pas vraiment de quoi s'en vanter) c'est exactement ce qu'il me fallait, d'autant plus que je n'étais pas le seul novice sur ce spot ce lundi, et la plupart des « Ravines boys » avaient délaissé leur taf pour cette nav du genre vague européenne très propre, sans aucun dangers. Rien à voir avec les jours précédents sans trop de vent ou avec un vent mal orienté et une grosse houle qui rendait les vagues caverneuses. Le fond de l'eau y est très clair, avec pas mal de fond la ou les vagues cassent, beaucoup d'oursins aussi.
Nicoals Zabala, le rider/shaper local, ainsi que d’autres habitués furent très patients pour m'expliquer comment se faisait la mise à l’eau ainsi que la sortie : par une dalle de lave glissante et gavée d’oursins qui forme une anse tombant brutalement, et dans laquelle on a tout juste pied.


Cette semaine il y a eu du vent et des vagues de vent tous les jours, parfait pour se faire au spot avant qu'une grosse houle ne revienne envahir l'horizon, cependant les recherches d’apparts etc restaient prioritaires sur cette météo pourtant idéale…

J'ai par contre été seulement spectateur d'une nav exceptionnelle sur la barre de corail de l'Etang Salé samedi dernier, y'avait 6 planchistes à l'eau, la vague déroulait parfaitement, pas de sauts, c'était bon pour du surfsailing uniquement, très long, très rapide avec de bons aerials, bref le truc pas très courant par chez nous, j'ai hate d'essayer ce spot le jour ou il refonctionnera! les surf goofie c'est mon truc en plus....

A bientôt pour la suite de notre périple.

PS: il suffit de cliquer sur les photos pour les agrandir.

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