mercredi 31 décembre 2008

En attendant le nouvel an...

...une énorme houle est venue s'échouer pour Noël, no coment...


La Pointe au Sel également appelée Pointe de Bretagne, vu la taille des vague on comprend pourquoi!




L'entrée du port de Saint Pierre, impraticable et pourtant ce n'est qu'une houle d'été...




Flora s'extasie devant le beach break d'Etang Salé, gast.



Encore la pointe au sel/de bretagne, vague parfaite réputée insurfable car trop rapide et fermant sur très peu d'eau, pourtant quelques windseurfeurs s'y jettent sans peur, normal, ce sont des "Ravine's Boys" ;)


En cas de trop grosse houle, Trou d'eau dans le lagon de la Saline offre un bon spot de repli avec une jolie plage pour bouquiner à l'ombre des cococtiers pendant que monsieur patauge dans cette grande piscine.


Saint Leu et sa célèbre vague habituellement envahie de surfeurs (sans voile), ce jours là c'est trop gros pour eux, seuls les valeureux windsurfeurs peuvent en profiter sans se bousculer. Au fond on aperçoit le souffleur en pleine action.

Pas trop le temps de vous donner des nouvelles en ce moment, on est bien occupé, mais promis l'année prochaine on revient sur les ballades et soirées extra qu'on ne vous a pas contées à ce jour.

Kenavo et Bloavez Mad et grosse bises à toutes et à tous!!!

jeudi 18 décembre 2008

15 kilomètres à pied...



Au programme le week end passé : ballades, ballades et encore ballades. Les paquets de lettres de motivations terminées nous nous sommes permis quelques excursions dans les Hauts. L’île ne nous a pas encore révélé toutes ses facettes, toutes aussi fascinantes les unes que les autres, et ce n’est pas l’envie qui nous manque de les découvrir petit à petit, pas trop vite non plus, histoire de ne pas griller toutes les cartouches d’un coup.
De plus la saison des cyclones à venir sera plus propice pour admirer les cours d’eau et autres cascades, en effet les fortes précipitations redonnerons vie aux multiples ravines et chutes, un peu mollassonnes voir asséchées pour le moment.
Par contre nous nous apercevons que la flore se colore progressivement, ça change du vert omniprésent…

Le Serré :

N’est pas très large comme son nom l’indique, située à l’aplomb de la rivière Langevin, il s’agit en fait d’une crête étroite (environ 100m) perchée entre 2 vallées encaissées et qui sert d’accès à un haut plateau habité. De part et d’autre, le vide…


C’est d’autant plus impressionnant quand on sait que d’ici peu, l’érosion aidant, les deux vallées devraient se rejoindre, et d’après les prévisions de savants géologues cette réunion de vallée formerait le début d’un premier cirque aux abords du piton de la Fournaise, brrr ça fait froid dans le dos. Mais bon, les habitants du plateau se situant de l’autre coté du Serré non pas trop de soucis à se faire, le cirque ne se fera pas du jour au lendemain, quoique…


Lors de notre rapide exploration de chacun des bords, un gentil chat nous prit en amitié et se mit à nous suivre à la trace. ça y est on l’a adopté et ça à l’air réciproque, son nouveau petit nom : Gecko. Mais ce gentil félin doit bien être à quelqu’un non ! et puis il a un si terrible terrain de jeu qu’on se décide à ne pas le ramener à la maison avec notre minuscule varangue, il se sentirait trop à l’étroit, c’est certain. Tant pis, nous le laissons là, de toute façon il doit être la mascotte des picniqueurs du Dimanche, vu le nombre de tables et des barbecues aménagés à cet effet.


L’Entre Deux :

Guidé par notre inséparable compagnon de route, alias le guide Géo, nous voilà au départ d’une ballade « familiale » d’environs 2 heures. Il s’agit de descendre du bord d’un plateau jusqu’au fond d’une vallée « encaissée » comme partout ici.

Equipés de nos vaillantes paires de Quechua légères et bien garnies de crampons nous nous élançons sur un petit sentier qui descend en zigzag le long d’une falaise, on se demande qui à bien pu le creuser à même la roche, ça tombe vraiment à pic par endroit.
Telles des Iron man, nous voilà descendant la falaise et remontant l’autre bord de la vallée en moins de 2, trop facile.

Maintenant il faut redescendre et remonter pour regagner notre Twingo, mais arrivé en bas il nous faut encore partir à la découverte d’arches naturelles en remontant le petit cours d’eau.


Seulement il n’y a pas de sentier à proprement parler, on ne trouve personne dans les parages, nous prenons la sage décision de faire une simple pause trempette dans le cours d’eau. La température est idéale, la vue spendide, que du bonheur.

... Et puis c'est tellement mieux tout nu...



En remontant à la voiture on continue de croiser de nombreux coureurs qui font des allers-retours aussi naturellement que s’ils allaient acheter leur baguette. Des fous penserait on, non surement quelques un des participants de la célèbre « Diagonale des Fous », course rassemblant tous les ans près de 2000 fadas prêt à en baver pendant les 150km de la traversée Sud-Nord de l’île, avec 9000m de dénivelé positif et négatif, passant par le volcan, puis par les cirques de Cilaos et de Mafate avant de rejoindre le stade de St Denis, ouf. Les meilleurs le font en 21h ! Passé 60h on est hors course…D’ailleurs après nos quelques randos de 2h et plus on se sent déjà pousser des ailes, on vient tout juste de s’inscrire pour la prochaine édition des Oufs ! ☺
Bref ceci pour vous dire que les Réunionnais sont férus de sport, et que l’on ne doit pas s’étonner d’en voir courir dans des endroits aussi peu propices à un marathon.

Aujourd’hui d’ailleurs, on vient de rencontrer un marcheur fou comme il se nomme, ce passionnant personnage a effectué pour ces 50 ans en 2004 le tour de l’île à pied d’une seule traite, à savoir 214 km (Quimper-Rennes) en à peine plus de 40h … et sans faire de stop ! Il a fait la même à Maurice, et compte s’attaquer à la traversée de Madagascar.

Le cirque de Cilaos :

La source, le bourg, les îlets, la route des 400 virages, la vue sur la face Sud du Piton des Neiges : c’est une ballade qui se mérite et qui mérite vraiment le détour. Pour le moment simple repérage, on y accède en voiture après une bonne heure de route au départ de St Pierre, juste pour voir par ou on devra passer pour la prochaine Diagonale des fous héhéhé.

Pas le temps de tester les thermes naturelles aux propriétés curatives, il fait trop chaud en cette saison de toute façon pour aller se prendre des suées dans ces bains tendance. Une simple promenade à pied dans le bourg nous permet de palper l’extrême isolation créée par les immenses remparts circulaires de cette ancienne caldeiras.


Elle a servi pendant un temps de cache aux esclaves en fuite. La découvertes de thermes naturelles attira par la suite les gens de la haute société de l’époque, ce qui explique que ce cirque soit tant que ça peuplé aujourd’hui, en effet il fallait plusieurs jours aux porteurs pour les déposer dans cet endroit inaccessible en passant par des sentiers, alors autant faire une route pour simplifier la tache. Seulement pas moyen d’éviter les 400 virages en épingle, ainsi que les portions à une seule voie notamment dans de périlleux tunnels. Quel bonheur par contre pour les fans de pilotages qui se tire la bourre sur ces routes dangereuses avec leur bolides 100% tuning, no coment !

La forêt de Bélouve et le trou de Fer :

La forêt débute à peu près au niveau de la plaine des Palmistes, entre le piton de la Fournaise et le piton des Neiges, c’est une forêt dite « primaire » c’est à dire non modifiée depuis l’arrivée de l’homme, bien qu’il semblerait que le conservatoire naturel lutte contre quelques espèces de plantes invasives… Une fois passé le col de Bélouve, en direction du Nord, vers les remparts du cirque de Salazie, on arrive en plein milieu d’un décor fantastique, la forêt à perte de vue, protégée par un Parc National, fini la civilisation si ce n’est le chemin, on retrouve tout de même un gîte au bout de la route longue d’une dizaine de kilomètres. Le gîte de Bélouve sert de point de départ de nombreuses randos, certaines permettent de rejoindre Hellbourg au milieu du cirque de Salazie, d’autres mènent au point de vue sur l’immense Trou de Fer, non biensur il ne s’agit pas des parties intimes de Margaret Tatcher, mais plutôt d’une profonde cavité dans laquelle se jettent les plus belles cascades de l’île. Des agences de tourisme font leur beurre en proposant des tours d’hélicos dans ce trou en y faisant l’ascenseur, pour la modique somme de 250E par personnes, on attendra encore un peu n’est ce pas…

Le parcourt choisi dur près de 4h, et il est fortement conseillé par notre ami le guide Géo de la faire tôt le matin pour être sur d’avoir un temps découvert, mais pas de bol, ce matin à st Pierre il faisait un temps de chien, sisi ça arrive, on traîne et on fini par entamer la ballade vers 13h. Les sentiers sont comme enchantés, la végétation dense et très variée selon les zones, et des platelages en bois facilitent l’avancée par endroit, et surtout limitent les piétinements intempestifs sur des zones sensibles.





L’arrivé au tant attendu point de vue nous achève : l’immense trou de Fer est biensur rempli d’un immense nuage,

seul le grondement des chutes atteint nos tympans, et cerise sur le gâteau, d’immenses rats cherchent a partager avec nous notre maigre casse-croûte, pas aussi charmants que Ratatouille, plutôt du genre rat d’égout Parisien, mais en pleine jungle pour le coup, et ces rapaces n’ont peur de rien et galopent agilement sur les branches des arbres qui nous entourent. Demi tour donc de toute façon il n’y a rien à voir, on reviendra un jour ou il fera beau tout court, et on prendra le soin de picniquer seulement après. On apprendra par la suite que quand il pleut à Saint Pierre, c’est le moment idéal pour se ballader en montagne avec un temps bien dégagé à coup sûr.





De retour au parking quasiment vide, 2 familles Réunionnaises dansent au son d’un zouk coupé-décalé en prenant le café autour de leur voiture « boite de nuit », elles nous invitent à se joindre à eux, et de fil en aiguille nous proposent de fêter noël avec eux, échange de numéros etc, énorme et spontané comme accueil. C’est peu dire, mais c’est une des facettes naturelles de tout Réunionais.

Allez, à la prochaine

mercredi 10 décembre 2008

Vendée Globe


Petit intermède voile,

Après avoir aperçu quelques skippers de renom sur des catas 18 pieds pour la Round Kreolia Race à notre arrivée à St Pierre (Camas second seulement),

nous apercevons enfin poindre les étraves du peloton de tête des Vendée Globe Trotters ainsi que celles de tri de Coville, à vous les pronostiques, nous on va se baigner dans l'Indien, il fait un peu lourd par ici.

PS: on vous prévient dès que l'on voit passer De Broc et Poupon!

mardi 9 décembre 2008

Salut salut les métros !!!

Cette semaine, pas trop de photos de nouveaux paysages, sérieux oblige, on est resté sur St Pierre pour trouver un logement et une voiture.

Alors justement, pour la voiture, c’est OK, on achète la petite Twingo, qui n’est pas très pêchue dans les routes de montagnes mais la planche rentre dedans nickel !!!( un argument décisif dans notre choix, vous vous en doutez certainement…) .

Pour ce qui est du logement, on a passé la semaine à faire les petites annonces des journaux gratuits, des sites internet et à visiter toute sorte d’appartement. On avait trouvé un petit meublé dans le centre ville, avec une déco toute sympa, une grande terrasse, mais assez cher et en passant par une agence… Du coup on a dit NON !

On a aussi visité des taudis, entre studio sans fenêtres et appart glauque, crade et cher…

Chercher un logement nous a également permis de faire connaissance avec des gens… On vous explique. On a rdv avec un agent immobilier, pour visiter un appartement. On fait le tour des pièces, on voit vite fait, mais nous on a déjà un autre appart en vue et on est sur le point de l’avoir… On est quand même allé à cette visite, juste pour voir… Ba on est resté trois quart d’heure avec le mec, à discuter de l’île, de surf, de métropole, de son boulot… Pour repartir avec son numéro en poche, une invitation à un bbq géant sur la plage pour son anniversaire, tout ça après lui avoir claqué la bise !!!! L’hallu !

Mais ça y est ! On a enfin trouvé notre petit chez nous !

On a dégoté un petit meublé (F1), au rdc d’un petit bâtiment, à 50M du pseudo lagon de St Pierre. Pseudo car d’après certaines personnes, ce n’est pas un lagon ici, mais bon, nous on appelle ça comme ça…
Donc notre appartement est composé d’une chambre, d’un séjour avec la cuisine,…(les photos sont prises le soir)



Et surtout d’une varangue entourée de plantes vertes. Y’a même des cactus !





Bon d’accord, elle est également entourée de murs, du coup on a vue sur pas grand chose, mais bon, on entend les vagues et pas les voitures…



On est situé en plein centre ville, au bord de la plage donc, ce qui n’est pas du luxe car on est plus obligé de prendre la voiture au moindre déplacement. Tout proche des bars, restos, petits magasins, à 100M de la CAF (ba ça peut toujours servir, non ?!), mais en même temps c’est calme, on oublie que l’avenue principale du bord de mer est juste à côté…
On commence progressivement à s’installer, le gite où on est actuellement étant réservé pour un mois. Ca nous laisse le temps de le nettoyer un peu (c’est un peu crade…) et de l’aménager succinctement (vaisselles, petits meubles de rangement, draps,… ).

On a même décoré notre arbre de noël !!!

Pour ceux qui sont intéressé, voici l’adresse :
7 petit boulevard de la plage (trop la classe !!!)
97410 Saint Pierre
Pour le moment on a pas encore de deuxième lit, mais ça va pas tarder ne vous inquiétez pas…

Sinon au gîte tout va bien, on est plus que tous les deux, nos potes bretons sont rentrés tout comme la grand mère qui devait s’installer là… Heureusement d’ailleurs qu’elle est partie car c’était une horreur ! Du genre Tatie Danièle sous les tropiques… OUF !

Par contre l’autre jour, y’a un couple de St Denis qui est venu passé une nuit au gîte car ils avaient un mariage ou un truc dans le genre et ils voulaient pas faire de route… La quarantaine, gros 4X4, qui nous ont expliqué bien sagement que « eh non, St Pierre c’est pas un lagon… C’est à St gilles et moi je suis d’ici, alors… Humf humf humf (ça c’est le rire du gros bourge en puissance qui apprend la vie aux deux petits métros qui viennent de débarquer) ». Ba n’empêche qu’ils avaient beau être bourges, nés ici et tout et tout, ils sont repartis le lendemain après s’être servi dans notre bouffe pour le petit dèj… Et en ayant pris soin d’embarquer mes chaussures de rando au passage (forte probabilité en tout cas)… Alors oui, y’a des voleurs ici, mais c’est pas trop ceux qu’on croît… Humf, humf, humf ! Je suis bien dégoutée…

Allez, j’m’en remettrai ! Des bisous à vous et a vechal !



Et une Dodo à zot santé sa même!

jeudi 4 décembre 2008

"... aux couleurs de l'été Indien" dixit Joe



Bon bon bon, on en était où ? Ca fait un petit bout de temps qu’on a pas donner de nouvelles.

Les premiers jours de la semaine dernière, nous avons commencé nos recherches de logements. Ya quand même pas mal d’offres, c’est rassurant, merci la défiscalisation qui fait fleurir des cases ici et là plus que de raison.
Sinon niveau véhicule on loue une petite Twingo qu’on se tate à acheter, elle a tout pour plaire, la planche rentre nickel, seulement elle paraît essoufflée dans les lacets pentus qui mènent aux sommets environnant. Donc a voir... Pas de diesel en général vu que le gazoil est de piètre qualité, par contre l’essence ici est au même prix sur toute l’île, on se demandait d’ailleurs pourquoi les stations services n’affichaient pas leurs prix : c’est pareil partout et pour n’importe quel distributeur, 1,45 le litre de SP.

On a également changé de numéro de mobile pour info:
Flora +262 6 92 94 54 98
Tonio +262 6 93 50 64 10
On a choisi Only l’opérateur le moins cher, contre l’avis général car le réseau ne serait pas très fiable. Pour le moment on se contente de la carte rechargeable histoire de voir ce que cet opérateur vaut par rapport à SFR et Orange Réunion.

Niveau boulot on s’y met doucement, j’ai repéré les structures qui existent dans le coin, et Antoine commence à sombrer dans le rhum et la zamal… humour biensur. Priorité à toute la paperasse administrative, et début de prise de contact avec les acteurs locaux (surtout les planchistes et autres surfeurs hum !).

Entre toutes ces recherches, cette paperasse, enfin les trucs de la vie courante, on s’est tout de même accordé des moments de détente et de visite. Eh faut bien qu’on arrive à se repérer dans notre nouvel environnement gast!

Le lagon de St Pierre
Tout d’abord après un examen approfondi de notre ville de résidence, on s’est aperçu des richesses de la faune et la flore « abyssale » du lagon de St Pierre : voici en image ce que l’on peu y observer avec de l’eau jusqu’au nombril. Désolé mais pour les noms scientifique il faudra attendre un peu, on est pas très sur de nous.








Le Sud Est sauvage
Puis, première excursion vers la côte Est , une nature beaucoup plus riche, plus verte avec un côté sauvage se déploie le long de la route : c’est presque la forêt primaire. Petit picnic à Cap Méchant dans le sud, au bord de la mer.

Pas de plage ni de lagon, les vagues déferlent directement sur les rochers, seule une piscine d’eau de mer permet aux familles de s’y baigner. Le délire des jeunes du coin c’est de nager jusqu’aux rochers, s’y poser et attendre grosse déferlante vienne tout balayer pour sauter dans l’eau, en essayant d’éviter les grosses roches posées ici et là. Les oufs !

Ensuite, on continue la route, toujours entourée d’arbres, de fleurs, d’une nature luxuriante. Et au détour d’un virage, BAM !



C’est le Grand Brulé. La nature a disparue, laissant place à la coulée de lave de 2007 qui a tout ensevelie sur son passage. Les photos ne rendent surement pas mais ça fait vraiment bizarre. D’un seul coup, il n’y a plus qu’une impressionnante coulée de lave, qui part du volcan, pour se déverser dans l’océan. La route (reconstruite depuis) continue et traverse les différentes coulées de lave successives.


Après la lave, l’eau…
Arrêt à l’anse des cascades, petite palmeraie au bord de la mer, enclavée dans la montagne et où se déversent plusieurs cascades. Rafraîchissant et reposant…





Plus loin, la mythique église de Notre Dame des Laves, épargnée par une grande coulée de lave en 1979, qui a contournée le bâtiment. La lave est entrée dans la chapelle et s’est arrêtée dans l’allée centrale. Beaucoup crient encore au miracle.



Et ici, même la statue de la vierge à le droit à son ombrelle. C’est vrai que le soleil tape fort…

Puis léger détour par le pont suspendu de la rivière de l'Est, en ce moment à sec, autant vous dire que la vue et le vide entre les lattes de bois y sont impressionnantes. Bord à bord avec celui ci, un pont plus moderne le remplace, la DDE l'a déclaré hors norme pour le passage des voitures.



Nous avons continué jusqu’à St Benoît, où la côte est plus découpée, quasi inaccessible à la baignade, et pas mal polluée…avec un poil plus de requins qu'à l'ouest. brrrrr


Au passage, petit aperçu de la mixité religieuse sur l'île, entre église, temples hindous et mosquées:




Le Maïdo et les 3 bassins
Dimanche : Allez hop ! Motivés par nos collocs bretons (Didier et Corinne), nous voilà levés aux aurores (5h du mat quand même !) pour nous rendre au mont Maïdo. La route interminable et pleine de virages, grimpe jusqu’à près de 2000m d’altitude. Mais on avait pas très bien choisi notre jour…. C’était gavé de monde car y’avait une course de VTT de descente (les malades !) et surtout c’était pas mal nuageux… On a quand même pu apercevoir le cirque de Mafate en contrebas, avant d’être totalement dans les nuages. On voyait plus à 10m. Donc pas de rando ici !


On redescend dans l’idée d’aller au bassin des Aigrettes. On s’est un peu galéré à trouver la route et finalement, le site est entouré de grillages, bardé d’écriteaux interdisant l’accès… Mais on nous la fait pas ! Vu le nombre de voitures garées devant, il a pas l’air si fermé que ça leur site ! On demande et obtenons confirmation : tout le monde y va quand même…Et nous aussi !


Après avoir suivi un petit canal et être passé sous un grand portail on arrive à la cascade et son bassin.



Petit pic nique et zou ! Direction l’autre bassin, plus bas, le dénommé « trou bleu ». Le chemin est difficile à trouver, un peu gadoueux et abrupte, mais ça vaut le détour. Après avoir contourné la grande tente posée en plein milieu de la forêt d’un vendeur de bijoux artisanal (la blague ! en plein milieu de rien, le mec a décidé de créer son commerce de bijoux…), on arrive enfin au bassin. L’eau est bleu vert et tout autour une forêt de bambous. Et pas des petits bambous. Non, des trucs énormes ! Superbes !


En remontant, Antoine s’est fait un petit trip « je suis un homme et j’aime la nature ». Petit aperçu des petites bêtes qu’il a photographiées…






Saint Leu
On ne pouvait pas être à La Réunion sans voir le cultissime spot de St Leu et sa fameuse gauche. Pour les novices, c’est la vague qui déferle toujours par le côté gauche quand in la surf, donc vers la droite quand on la regarde du bord (voilà que j’me prend pour une surfeuse qui s’y connaît…) Une ville super sympa, plein de trentenaires sportifs, cool, bronzés surfeurs, et peuplée de Lorientais à ce qu’il parait… Aloha !



Puis couché de soleil sur la plage.


Ravine Blanche
Alléluia ! Antoine s’est enfin défloré du vent et des vagues Réunionnaises ! Première nav à Ravine Blanche, le fameux spot de St Pierre, qui paraissait tellement impressionnant. Pfou ! En réalité c’est super accessible (enfin ce jour là), super facile, finger in ze noze, génial, géant,… ! Antoine s’est élancé, tel un wave rider accompli et connaisseur, défiant Eole, les vagues, les oursins, les requins,… Non je charrie un peu là ! Résumé de la session de ouf (c’est Antoine qui va la faire, faut pas pousser, j’ai pas encore tout retenue…) :

Enfin, La ravine s'est laissée dompter à l'occasion d'une session très accessible pour tous, (donc pas vraiment de quoi s'en vanter) c'est exactement ce qu'il me fallait, d'autant plus que je n'étais pas le seul novice sur ce spot ce lundi, et la plupart des « Ravines boys » avaient délaissé leur taf pour cette nav du genre vague européenne très propre, sans aucun dangers. Rien à voir avec les jours précédents sans trop de vent ou avec un vent mal orienté et une grosse houle qui rendait les vagues caverneuses. Le fond de l'eau y est très clair, avec pas mal de fond la ou les vagues cassent, beaucoup d'oursins aussi.
Nicoals Zabala, le rider/shaper local, ainsi que d’autres habitués furent très patients pour m'expliquer comment se faisait la mise à l’eau ainsi que la sortie : par une dalle de lave glissante et gavée d’oursins qui forme une anse tombant brutalement, et dans laquelle on a tout juste pied.


Cette semaine il y a eu du vent et des vagues de vent tous les jours, parfait pour se faire au spot avant qu'une grosse houle ne revienne envahir l'horizon, cependant les recherches d’apparts etc restaient prioritaires sur cette météo pourtant idéale…

J'ai par contre été seulement spectateur d'une nav exceptionnelle sur la barre de corail de l'Etang Salé samedi dernier, y'avait 6 planchistes à l'eau, la vague déroulait parfaitement, pas de sauts, c'était bon pour du surfsailing uniquement, très long, très rapide avec de bons aerials, bref le truc pas très courant par chez nous, j'ai hate d'essayer ce spot le jour ou il refonctionnera! les surf goofie c'est mon truc en plus....

A bientôt pour la suite de notre périple.

PS: il suffit de cliquer sur les photos pour les agrandir.