samedi 23 octobre 2010

Nous revoilà!



Ah ba enfin, c'est pas trop tôt vous devez vous dire!

Oui bon, ba la vie est tellement intense et passionnante ici qu'on en oublie de vous la faire partager...

On se rattrape...
Donc, pour ceux qui ne sont pas encore au courant, on a changé de case. Toujours à St Pierre, un peu plus haut dans le centre ville et cette fois ci avec un mini jardin et surtout une chambre d'amis (attention, on ne vous le répètera pas deux fois, avis aux amateurs...).
Petit aperçu:

Petite case créole, refaite à neuf, au 8 ruelle Dupuis 97410 St Pierre.





Notre petit jardin, pas encore très fournit ni fini, mais on quand même un zananas!







Notre voisine et sa case en tôle, il en reste plus beaucoup des comme ça (de case comme de personnage comme elle)! C'est une petite gramoune (grand mère) un peu curieuse mais très sympa!




Notre super génialissime chambre d'amis! Ah, vous vous imaginez déjà, dormant dans cette literie de rêve (on changera de clic clac, vous inquiétez pas), réveillés le matin par le doux chant des coqs (si si c'est vrai, y'a plein de coqs autour de chez nous), ou par la chaleur écrasante (je vous rappelle que pour nous c'est l'été qui arrive et que les températures négatives, on ne connait pas...). Non, on insiste pas, vous sentez pas obligés de venir...
Il est vrai que pour le moment elle sert aussi d'atelier et de dépôt de planche à voile, mais ceci n'est que provisoire.

Passons au salon, cuisine, salle à manger:




Vous noterez qu'on ne manque pas de baie vitrée et de lumière!






Votre chambre, c'est celle de droite, mais on n'insiste pas...


Là, par contre c'est notre chambre à nous. Avec notre super lit Made in Antoine Castric! On y dort très très bien.


La vue de notre chambre


Et enfin, la vue de la terrasse, sur la mer, le minaret de la mosquée...et le chauffe eau solaire du voisin, hum!

Allez, on change de sujet. Le Week end dernier on a enfin vu en vrai une éruption du Piton de la Fournaise. Voici les photos, pas la peine de préciser que ça rend pas pareil, parce qu'il vous manque le son, les gens, le froid, l'immensité et les frissons... Oh l'autre! Comment elle se la raconte! Ouais, ba après avoir vu ça, on a bien le droit de se la péter!

Départ avec un groupe d'une dizaine de copains le vendredi soir à 23H30. L'accès au point de vue, le Piton Bois Vert, se fait par un sentier qui part de la Plaine des Sables. L'enclot est fermé et normalement interdit d'accès au public (même si ya toujours des rigolos pour braver les interdits pour prendre des photos de près...).



1H30 de marche aller, la même au retour. Et il fait un peu froid (2300M d'altitude).
L'ambiance était iréelle. Des centaine de gens, à la frontale qui marchent en farandole pour contempler ce spectacle naturel. Cela avait des airs de pélerinage...

Mais quand on arrive au point de vue, on comprend pourquoi tant de monde se déplace... On peut pas louper ça:




L'éruption s'est produite dans l'enclot, sur la pente sud du cratère principal. On pouvait distinguer 3 petits cratères qui crachaient leur lave. Whoua!











Même si on était un peu loin, à peu près à 3KM, cala valait le détour!
A ce jour, le volcan s'est un peu calmé. Le préfet à ré-ouvert l'accès à l'enclot mais il n'y a pas autant d'activité que la semaine dernière.



Sinon, pour les autres nouvelles, en vrac:

Antoine, avec deux autres copains en en train de créer une association qui réunis les planchistes, surfeurs et autres sportifs qui glissent. Le but étant de leur offrir un endroit pour qu'ils puissent se retrouver, échanger et shaper (comprenez fabriquer leur surf et planche), contre une cotisation. L'asso s'appelle Shape et Crêpes, en référence sans doutes à leurs origines bretonnes...
Donc avec Marion, en petites amies super sympas, extraordinaires et vraiment cool, on leur a offert une bilig, tout droit importée de BZH (cadeau pas du tout intéressé...). On a donc fait notre première soirée crêpe associative!





Ensuite, on a participé au Manapany Surf Festival, qui s'est déroulé le WE du 24 septembre. Par participation, comprenez notre présence aux concerts du soirs avec en guest La Rue Ketanou.
L'ambiance était festive et le cadre magnifique. Un bon petit festival, non sans nous rappeller ceux de Bretagne...











Une petite balade entre filles à la Roche Vert Bouteille, dans les hauts de l'Ouest. Véritable point de vue sur le Cirque de Mafate:




La rivière des Galets dans le fond


Cirque de Mafate


Heu, les copines casse cou... En même temps, fallait bien quelqu'un pour prendre la photo, non?

Enfin, le mariage de Matthieu et Fanny, l'ancien patron d'Antoine.





Le soir, la réception se tenait dans un hôtel de St Leu, le Blue Margouillat. Un cadre fort sympathique!





Voilà pour les nouvelles. Tout va donc très bien.

Et n'oubliez pas notre chambre d'amis...

Des bisous à tous!

samedi 3 juillet 2010

Caribou Maoré!

= bienvenu à Mayotte!



Des petites nouvelles toutes fraîches de l'Océan Indien.

On continue à visiter les îles voisines, pour parfaire notre géographie et étancher notre soif de découverte.

C'est dans ce but que nous nous sommes rendus pendant une semaine sur une île française, nichée entre la grande Madagascar et le continent Africain, au beau milieu du Canal du Mozambique: Mayotte.

Dépaysement total pour ce voyage sur une terre française, qui va devenir un département d'outre mer en 2011, mais qui nous rappelle de par sa culture, son paysage, sa faune et sa flore que l'Afrique est toute proche...

Mayotte se divise en deux îles: Petite Terre (où se trouve l'aéroport) et Grande Terre, également appelée Hippocampe (à cause de sa forme).
Notre périple à donc commencé à Petite Terre, où nous avons passé une nuit, pour rejoindre ensuite Grande Terre, de Mamoudzou (la capitale) à Boueni dans le sud, en passant par Mtsamboro dans le nord.
Résumé:

Départ de St Denis le samedi matin, vive les vacances!


Arrivés à Petite Terre, on rejoint notre chambre d'hôte où on va passer la nuit et on part directement se promener vers le lac Dziani.



C'est un lac volcanique, d'où cette couleur bleue-verte si particulière.







D'un côté on aperçoit les rives de Grande Terrre...


...Et de l'autre le lagon infini...


La végétation est beaucoup plus luxuriante et verte qu'à la Réunion.


Après le tour du Lac, le chemin nous envoie vers les Plages de Moya.



Deux magnifiques plages bordées de mangroves, vestiges de l'affaissement d'un cratère volcanique. C'est d'ici que nous apercevons nos premières roussettes, des chauves souris géantes frugivores, brrrrr. Pas de photos potables de leur vol.


Ce sont des plages qui voient très régulièrement des tortues marines débarquer la nuit sur le sable pour venir pondre leurs oeufs. Car Mayotte est le paradis de la Tortue. Celles qui viennent pondre sont des femelles, qui ont parcourues des centaines de kilomètres pour retrouver la plage de leur naissance et venir elles même y donner vie à leur tour.
Il y a un grand travail de prévention fait à Mayotte par rapport aux Tortues, même si tous les ans, certaines n'échappent pas aux braconniers.

Là c'est marée basse, la particularité de Mayotte c'est que le marnage peu atteindre 4m, contrairement aux autres îles des tropiques ou ça se limite généralement à 1m. Le canal du Mozambique y est pour quelques chose. En tout cas quel plaisir de retrouver cette odeur de vase comme en Bretagne, manque plus que les palourdes et les coques héhéhé.


Mangrove sur la plage, avec les Palétuviers et ses racines aériennes.


Voilà pour Petite Terre. Pas de ponte de tortue pour nous pendant la nuit, on était à une soirée sur la plage avec des hydrographes en mission rencontrés à notre gîte, tous originaires de... Brest...

Le lendemain, direction Grande Terre. Pour s'y rendre, passage obligatoire par la Barge qui fait la liaison toute les 30min entre les deux rivages.

Bye bye Petite Terre


Mamoudzou:


La départementalisation arrive!


A Mamoudzou, nous avons retrouvé Jocelyne, une infirmière de 50ans et son copains Kalou, un mahorais de 25ans, contact qui nous avait été donné par un copain de la Réunion qui a vécu en colocation avec eux.
Une rencontre sympa et très précieuse, ils nous ont donné pas mal de conseils et de bons plans pour notre séjour.
Nous avions décidé de ne pas louer de voiture et d'utiliser les transports locaux: le taxi brousse (collectif) et le stop.
Direction le Nord de l'île, en taxi donc. Pas de photos durant le trajet mais pas mal de sensations à retranscrire quand même. Cette traversée de plusieurs villages nous a laissés une forte impression. Maisons faîtes de bric et de broc, en tôles, qui s'apparentent parfois à des bidonvilles, femmes qui lavent leur linge dans la rivière, très peu de voitures, zébus sur le bord de la route, discours en Shimaoré dans le taxi,... L'Afrique est vraiment pas loin!

On arrive à Mtsamboro, petit village côtier de pêcheurs où nous attend un petit gîte fort sympatique, le Cocolodge. Après avoir déambulé dans les ruelles du bourg pour visiter et y faire quelques courses, on se rend vite compte que les Mahorais sont de nature nonchalante et peu accueillants, au premier abord en tout cas, comme nous avait prévenu un ami qui y a travaillé 4 ans. Beaucoup de bouénis sont alongées toute la journée dans leurs échoppes et sur le bord de la route à vendre des oranges (la spécialité ici)et à discuter entre elles. Quelques personnes nous adresse la parole par un "Gégé" auquel on doit répondre "ndjema", ce qui correspond à quelque chose du genre "salut", "ça va".
Les kaz, mi-tôle mi-béton mi-parpaing construction maison, s'entremêlent de façon tout à fait anarchiques. Pas forcement d'eau courante ni d'égouts, mais toujours une parabole indispensable au confort occidental naissant.
Au moins 2 mosquées par bourg aussi, et la prière 5 fois par journée, dont une bien avant les chant tiraillant des coqs... Beaucoup d'enfants aussi, énormement même, la Réunyon passerait presque pour une île de vieux à côté et pourtant! ça joue partout dans les rues, à toute heure, même pendant les cours, et surtout tard le soir. Mais que font les parents? ah oui c'est vrai, ils vendent des oranges cote à cote sur les trottoirs.
On a fini par trouver une fameuse "mama brochetti" en soirée, ce sont les femmes qui préparent et vendent des brochettes (poulet ou boeuf) avec des bananes cuites pour un prix dérisoire. A essayer, mais pas conseillé à tous les repas si on ne veut pas finir avec le même tour de taille qu'une Mama justement.








Vue sur les îlots Choisil et l'ilot de Mtsamboro:




Petite balade dans les hauteurs de Mtsamboro:






Le lendemain, nous devions partir en bateau dans les ilôts mais le temps n'était pas de la partie... Il a plut toute la matinée... Qu'importe, on avait quand même une belle vue pour le petit dèj!





La luminosité à ce moment nous a permis d'apercevoir Anjouan, la plus proche des îles des Comores, à seulement 70 KM des côtes mahoraises.

Cette promiscuité amène beaucoup de comoriens à tenter une traversée sur les "Kwossa kwossa", petites barques de pêcheurs, dans le but de gagner les terres françaises, promesses d'une vie meilleure. Mais notre bonne vieille police veille au grain, organisant régulièrement des contrôles d'identité fatidiques, avec un retour à la case départ... Il faut savoir que Mayotte est le département français avec le taux de natalité le plus fort. Et dans les maternités mahoraises, presque 60% des femmes ayant accouchées sont d'origine comorienne. Certaines n'hésitent pas à débarquer par la mer à 9 mois de grossesse pour donner vie dans un hôpital français.
Un débat actuel, qui se joue en direct là bas, avec tout son lot de points de vue différents et controversés.

Un cousin aux Geckos réunionnais:


L'après midi étant moins humide, nous sommes partis nous promener à la découverte de la Plage du Prefet, dont on nous avait dit le plus grand bien.


Après une petite marche pour descendre vers la mer, on arrive sur une plage...ba qui n'a rien d'exceptionnelle... On prend deux trois photos, on reste un peu et on remonte. Bof!


En fait ce n'est que de retour chez nous à St Pierre, que l'on a retrouvé des notes écrites par un copain et qui nous indiquait le chemin à prendre pour nous rendre à la fameuse Plage...de sable blanc et magnifique... Le chemin se trouvait sur la gauche, on a pris celui de droite... No comment...

Le lendemain, on repart direction Mamoudzou, dans l'idée de dormir dans le sud. On retrouve Kalou et Jocelyne qui nous propose de passer l'après midi à Musicale Plage sur la côte Est pour un Voulé (pic nique avec des grillades).

Poisson grillé et bananes, mangées cuites au feu de bois (ça ressemble un peu à de la pomme de terre)







C'est à Musicale Plage que se trouve le plus vieux Baobab de Mayotte, âgé d'à peu près 600ans. Grandiose!



Oups!


Pour notre première nuit dans le sud, on a fait très fort... Frustrés de ne pas avoir pu goûter aux joies de la baignade dans le lagon, on a choisi de dormir dans THE hôtel, situé au bord d'une des plus belles plages de Mayotte.
Petites paillottes en bambous en guise de chambres, entourées de baobabs et de palmiers, vue sur la plage de sable blanc et le lagon,... Welcome au Jardin Maoré, la classe!


Sur le chemin de l'hotel, petite visite surprise:

Oh des Makis! Il y en a partout à cet endroit.

Un petit bingalow fort sympathique...


Le jardin Mahoré est situé sur la plage de N'Gouja, la plus réputée pour apercevoir des tortues marines. Le lendemain, après un petit dèj de princes, on file dans le lagon.
Résumé en image d'une des plus belle rencontre sous marine:


A 5M du bord, après le sable se trouvent les herbiers, où les tortues passent leur journée à brouter. On peut donc les observer facilement, sans les déranger.
















Vues d'artiste?






De retour à la chambre, on a eu la visite des Makis, attirés par les bananes que l'on avait sorties.





Antoine les a donc nourris de tous les fruits qu'on avait...


...Et il s'est fait un copain!





Après toutes ces rencontres, on quitte N'Gouja pour aller dormir à Boueni (Femme en Shimaoré), dans un petit gîte où les chambres sont des petites paillottes tout en bambou et en bois. Un peu roots, tenu par un couple qui a tout laché en métropole pour tenter l'aventure au soleil. Super sympa, seul inconvénient: dès la nuit tombée, les chambres et le jardins sont envahis de nuées de moustiques...






Le lendemain, on part en balade toute la journée pour faire le tour de la pointe Saziley, une réserve naturelle.

Départ par la plage de Moutsamoudou


Baobabs:







La pointe Sazilé est bordée de plusieurs plages, toutes protégées afin de préserver les sites de pontes des tortues.


Depuis une des plages, on peut apercevoir l'ilot de sable blanc, au milieu du lagon:




Le soir on a mangé à une Table d'hôte, au Santal logis, chez Tanbati. Cette boueni mahoraise veut promouvoir et faire découvrir sa culture aux M'zungous (les zoreil de Mayotte) et nous a donc fait passer une super soirée. Repas exquis, de divers plats locaux: galettes de manioc et de songe, poisson coco. Après le dîner, elle nous a montré comment les femmes se parent pour les grandes fêtes et les mariages. Elle nous a donc appris a confectionner des barettes en fleur de jasmin et nous a maquillée selon la tradition, avec de la poudre d'argile blanche:







Au réveil, visite des Makis:











Pour cette dernière journée, sortie en bateau jusqu'à la barrière de corail et l'ilot de sable blanc. Le départ se fait sur la plage de N'Gouja.



Sortie en mer, à bord de ce bateau jaune, tout neuf que l'on inaugure. Le lagon est pas mal agité avec les alizé qui soufflent toute la journée et autant vous dire que je ne fais pas ma maline au début...


Surtout que le bateau, coque acier, n'est pas trop conçu pour la houle. Ca tangue et ça tape fort à chaque vague, nos fesses s'en souviennent encore...





Au dessus de la barrière de corail, on attend vainement qu'une baleine, une raie manta ou un banc de dauphin viennent jouer autour du canot pour les rejoindre dans le grand bleu, mais là encore, comme pour le ponte des tortues à Bouéni et à N'gouja , le capitaine nous rétorque un narquois: "fallait venir hier, y'en avait plein dommage!"


Il y à quelques millions d'années, les côtes Mahoraises arrivaient pile jusqu'à la barrière de corail, avant que l'île ne s'affaisse sous son poids laissant la place à cette immense piscine:




Après être allés jusqu'à la barrière de corail, qui est quand même entre 10 et 15 KM des côtes, on prend le cap du sud, vers la pointe Sazilé pour faire une petite pause plongée palmes-masque-tuba sur un spot appellé "l'aquarium".





Le lagon de Mayotte est l'un des plus grand au monde et l'un des plus beau pour les amateurs de plongée. A 100M du bord, le platier coralien fait place à un tombant, qui peut parfois atteindre 70M de profondeur... Et l'été l'eau reste à 30°C jusqu'à 30m de fond, de quoi faire de belle plongées en short, impressionnant.



Le tombant que l'on a vu ne faisait que 6M à peu près mais cela laisse une impression de vertige au début, où l'on ose pas trop descendre, de peur d'être aspiré dans les profondeurs...













Après le grand bleu, direction l'ilot de sable blanc, magnifique île-plage posée au milieu du lagon.



La conjoncture des courants du lagon se vidant par l'énorme passe Sud à marée descendante est à l'origine de cet atoll digne des Maldives. A cet endroit tout le corail mort, transformé en sable par érosion s'est accumulé jusqu'à émerger du lagon, enjoy:







Pas de bol pour nous, la mer trop formée ce jour là nous empêche de nous y poser pour une session farniente. L'idéal reste d'y venir par mer d'huile, ce qui est monnaie courante hormis durant la saison des alizés.

Retour au coucher du soleil



Le soir même on est retourné a Mamoudzou pour dormir chez Jocelyne. Cette dernière soirée fût riche en émotion, entre la galère de stop pour quitter N'Gouja et la sortie en boîte de nuit Mahoraise assez hallucinante: La Géôle, nous sommes les rares Mzungus présents,
Le lendemain on était frais et disposés à rejoindre Petite Terre et s'envoler vers La Réunion.


Dernières images du lagon, avec une régate amicale, ça fait drôle de voir tous ces voiliers, ils sont tellement rare à la Rényon:








Bye bye l'ile au lagon. Plein de beaux souvenirs pour nous. Les makis, les baobabs, les tortues, le lagon grandiose, la culture mahoraise, les rencontres,...

Dernière vision de Mayotte avec sa passe en S fameuse pour son corail et sa clarté pour les plongées inoubliables:


Au retour, notre avion à fait une escale à Nosy Bé à Madagascar...






Triste résultat de la déforestation de Mada, l'érosion lui donne ses couleurs tirant sur le rouge:



...Sûrement notre prochaine destination...



L'heure tant attendue du repas, air austral serait moins pire qu'air france à ce niveau, hummm:


Yehech mad!


Allez, à bientôt pour des nouvelles zaventures. Salut zot tout'




A part ça, on va toujours très bien, l'hiver est bien là maintenant, on a sortit la couette et les pulls le soir! Un peu de fraicheur ça fait pas de mal.

En ce qui concerne le boulot, Antoine a fini son contrat dans le dépôt pharmaceutique et vient d'enchaîner direct avec le shapeur de planche à voile local, Nicolas Zabala, pour (ré)apprendre toutes les techniques de fabrication et de réparation de son flotteur préféré, mais de façon artisanale celle fois. Bref, un rêve de gosse qui se concrétise et qui nous donne alors un bon prétexte pour ancrer un peu plus nos pieds dans le sable réunionnais...
Quand à moi, toujours à la Mission Locale à St Paul, avec un renouvellement de contrat qui m'est proposé.
Donc autant vous prévenir, on est pas encore prêt de rentrer en métropole... En tous cas pas cette année...

Sentant poindre un certain murmure de mécontentement de votre part (parce que notre absence du continent doit être extrêmement difficile à gérer pour vous, on l'imagine bien...!), nous avons donc décidés de nous mettre à la recherche (toujours en cours ndlr) d'une case un peu plus grande... Histoire d'avoir un vrai chez nous, avec surtout une vraie chambre d'amis, si jamais l'envie vous prenait de venir nous rendre visite (on est même prêt à venir vous cherchez à l'aéroport!) Avis aux amateurs!

On a eu la visite expresse de Lolo (frère d'Antoine) pour son boulot début juin: avec seulement son samedi de libre, on a eu juste le temps de faire le marché de St Pierre, de surfer Etang Salé et d'apprécier une Dodo avec un sandwich bouchons gratiné au coucher de soleil à St Leu et le voilà déjà reparti!